Lancement saison 9 JDLP 2023©Cécile Fournier

Culture

Grand retour du festival Jazz dans les prés saison 9 !

Jazz dans les Prés revient sur le territoire de l’Agglo avec 8 concerts !
Le talentueux Sanseverino est l'invité d'ouverture pour cette 9ème saison.

Publié le

La musique au cœur de nos villages !

Acheminer une culture de proximité… la rendre accessible à tous !

Voilà un concept simple qui cartonne !

« Jazz dans les prés » est une série de concerts de jazz et de musiques afro-américaines (Blues, Funk…) en itinérance.

Saint-Lô Agglo, dans une logique d’attractivité et de dynamisation du territoire, soutient cette initiative du Happy Jazz Club en partenariat avec les communes d’accueil.
Ce projet a un double objectif : faire découvrir des musiciens talentueux à un large public et créer des passerelles professionnelles et artistiques entre ces musiciens à la visibilité nationale et ceux qui vivent et créent sur notre territoire.

Au programme de cette 9ème saison

  • SANSEVERINO - dimanche 5 mars – Saint-Jean-D’Elle (Précorbin) COMPLET
  • Mandy LEROUGE - dimanche 2 avril – Le Mesnil-Rouxelin 
  • STRANGE O'CLOCK - dimanche 7 mai – Dangy 
  • Nirek MOKAR - dimanche 4 juin – Thèreval (Hébécrevon) 
  • ATLANTIS - dimanche 23 juillet – Remilly-les-Marais (Remilly-sur-Lozon) 
  • Aurore VOILQUÉ - dimanche 20 août – Moyon Villages (Moyon) 
  • Kirk JOSEPH - dimanche 17 septembre – La Meauffe 
  • Théo CECCALDI - dimanche 8 octobre – Canisy (Saint-Ébremond-de-Bonfossé) 

Tous les concerts commencent à 17h

Venez nombreux à la rencontre de ces artistes et musiciens de renom !

Qui de mieux que Sanseverino, artiste iconoclaste et mangeur de musique, pour ouvrir notre neuvième saison ?

Un guitariste, un rockeur, un esthète du tango, un chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Un chanteur bien sûr, amuseur, acteur, totalement artiste si ce mot veut dire quelque chose.

Sanseverino poursuit une carrière longue comme le bras et large comme le cœur avec une énergie tzigane qui garde le mors aux dents.

À chaque tournée, à chaque album, le parisien d’origine italienne Sanseverino se réinvente ; une expression passe-partout mais les faits sont là : d’un côté une série de concerts consacrée à François Béranger, de l’autre un concert rock mâtiné de swing manouche, plus loin des notes africaines et un coup de chapeau à Django. Le tout en douze albums studio percutants et attachants depuis 1994.

Et puis, comme souvent chez Sanseverino, un nouveau projet a vu le jour, né de l’envie d’aller arpenter d’autres lieux, de se nourrir d’autres musiques, de se battre avec d’autres mots. Un album simple, dit-il, qui permet plus facilement d’élaborer une tournée. « Partir sur les routes avec un big band, c’est tout de même compliqué en ce moment... ». De l’art des contraintes pour retrouver la liberté.

Sanseverino sera accompagné de Timothée Bakoğlu au piano, Thomas Planque à la basse et Guillaume Chevillard à la batterie

L’Argentine à portée de voix !

Cette incroyable chanteuse a vécu un véritable coup de foudre avec un pays, l’Argentine...pays qui en retour lui a donné la voix à suivre. Son premier album réalisé par Vincent Segal est une merveille, la puissance évocatrice de ses chansons populaires donne à deviner l’émotion déployée sur scène.

Pascal Bussy dit de son premier album: « Dans cet enregistrement quasi télépathique où l’élégance mélodique des ballades semble rythmée par le trot des chevaux et les cœurs qui s’emballent, elle transcende avec sa voix magnétique ces danses de tradition orale : le chamamé, la chacarera, la zamba et un zeste de tango canaille. Enfant du métissage, elle s’approprie ces musiques populaires, les fait s’épanouir dans une nouvelle hybridation, une musique de chambre d’aujourd’hui où le jazz et même le rock ne sont jamais très loin. Trans-culturalité ? Effet salutaire de la globalisation ?

Tout cela à la fois certainement mais en n’oubliant pas le principal : cette « madrugada » qui signifie « l’aurore » doit aussi se lire comme la métaphore de l’envol d’une grande voix. »

Pas mieux... Mandy Lerouge sera accompagnée de Lalo Zanelli au piano, Antoine Godey à la contrebasse et Guillaume Chevillard à la batterie

Quand la musique mandingue croise le blues du delta

Comme un arbre aux feuilles toutes couleurs au milieu du désert...

Il lui a donné son blues, elle sa fibre africaine. Ainsi, leurs racines se sont entremêlées au point d’être aujourd’hui indissociables.

À mi-chemin entre le blues et la world music, Strange O’clock fusionne et façonne ce que chacun.e porte en soi : une fusion de différentes cultures qui passent par l’Afrique, l’Europe et les États-Unis. Une sensibilité à fleur de peau, une énergie qui déplace les montagnes de ce monde en tourmente.

Sur la calebasse délicate et le jeu de guitare tout en riffs profonds se pose la chaleur d’une voix saisissante. Tous deux expriment l’espoir et le besoin intarissable de liberté.

La guitare de Christophe et la voix de Cély sculptent cet alliage de blues, de rock, de musique mandingue et touareg. En français, anglais et dioula, Strange O’clock vous plonge dans un univers musical sans frontières qui ressource et unifie.

Ou comment voir un piano s’enflammer !

Enfant chéri du boogie-woogie, Nirek Mokar découvre cette drôle de musique au Paris Boogie Speakeasy où travaille son père. Cette passion sera sa vie et, à seulement 10 ans, il commence en autodidacte à apprendre sur le piano du club.
Il s’intéresse dès lors aux musiques cousines, le blues, le swing, le rock'n'roll, et s'y consacre avec ferveur. D’une maturité étonnante et d'un swing exceptionnel, il devient vite le petit prodige des amateurs de boogie et s’impose rapidement comme une figure majeure de la discipline.

Commence alors une carrière très précoce qui s’engage avec fracas : il est régulièrement invité avec ses Boogie Messengers dans le célèbre club de jazz parisien Le Caveau de la Huchette, joue dans de nombreux festivals en France et à l'étranger. Il a eu la chance de partager la scène avec Lucky Peterson et joue régulièrement avec le célèbre saxophoniste et entertainer américain Sax Gordon.

Pas de temps à perdre pour Nirek qui, le jour de son vingtième anniversaire, sort déjà son quatrième album enregistré au South Town Jazz Festival à Soustons.

Let’s Boogie !!

Une plongée en eaux douces

Emmené par la voix de Deborah Lennie, infatigable chercheuse d’or, Atlantis vous invite à plonger dans son répertoire jazz-folk enivrant, tendre et mystérieux. Les compositions originales basées sur des textes d’Emily Dickinson, d’E.E. Cummings, de W.H. Auden..., les quelques standards de jazz arrangés, les morceaux empruntés farouchement à Joni Mitchell, Tim Buckley...offrent un terrain de jeu de choix au quartet. Les talents de François Chesnel, Patrice Grente, Etienne Ziemniak se déploient et offrent un écrin à la superbe voix, ensorcelante, de Deborah.

Atlantis développe une musique intense... polit, sculpte, dessine sa propre toile qui se révèle pleinement lorsqu’elle est exposée. Leur premier album a été enregistré au studio de la Buissonne en décembre 2022, vous en aurez la primeur.

Atlantis est composé de Deborah Lennie au chant, François Chesnel au piano, Patrice Grente à la contrebasse et Étienne Ziemniak à la batterie.

Django’s touch ou la fougue du jazz manouche

Aurore Voilqué a toujours joué du violon. Dès quatre ans, l'archet la prend par la main... il l'emmènera aux quatre coins du monde.

Débordante d'énergie et d'espièglerie, cette musicienne virtuose croise le bois avec Angelo Debarre, Noé Reinhardt, Rhoda Scott, Sanseverino, Thomas Dutronc... et parcourt les plus belles scènes pour distiller la joie et la fougue propres à la musique manouche. Une musique qui, comme le jazz, sublime la mélancolie et la souffrance des mal-aimés et balaye d'un souffle rédempteur les errements des oppresseurs pour se centrer sur l'essentiel : le don de soi, le droit inaliénable à chacun.e d’exister.

Aurore nous fait le grand bonheur de revenir nous voir, préparez-vous à cette fête qui s’annonce grandiose !

New Orleans Maestro !! ÉVÉNEMENT
Grammy « offbeat » Award - Best Sousaphonnist player 2006-2007-2013. Grammy « offbeat » Award - Best Brass Band 2002-2004 avec Dirty Dozen Brass Band. Grammy « offbeat » Award - Best Album 2002-2004-2006 avec Dirty Dozen Brass Band

Mondialement reconnu comme le virtuose du sousaphone, Kirk Joseph est un tubiste de jazz from New Orleans à qui nous sommes impatients de montrer nos prés.

En 1977, il est l'un des membres fondateurs du Dirty Dozen Brass Band, un groupe mythique toujours très actif qui a redonné vie à la tradition des fanfares à la Nouvelle-Orléans. Il a joué avec le Tremé Brass Band, le Forgotten Souls Brass Band, et dirige actuellement son propre groupe, le Kirk Joseph's Backyard Groove.

Décrit comme un « sousaphone pionnier des temps modernes », Kirk Joseph a sa place à la table des plus grands musiciens de la Nouvelle-Orléans et restera dans l'histoire de la musique comme le plus grand innovateur de son instrument. Il a développé une approche novatrice, repoussant les limites de l’instrument par sa technique et son groove dévastateur.

C’est un honneur de recevoir cet immense musicien, détenteur d’une tradition qui a fondé la musique universelle et continue de le faire avec une ferveur intacte.

Un grand moment dans l’histoire de Jazz dans les prés !

Vous pensez connaître le violon ?

En coproduction avec Jazz sous les pommiers. Ce musicien extraterrestre, virtuose, fantasque, défricheur inlassable et prolifique a de surcroît tous les honneurs des académies : élu Musicien Français de l’année par Jazz magazine, Révélation de l’Année aux Victoires du Jazz... Quel toupet !

Théo Ceccaldi s'impose aujourd'hui avec bonheur comme l’une des voix les plus singulières de la nouvelle scène jazz européenne. Il co-fonde le bouillonnant collectif orléanais Tricollectif avec une tripotée de gens tout aussi talentueux et participe activement à de nombreuses formations tout aussi formidables... c’est énervant : la Loving Suite pour Birdy So avec Élise Caron, le Tribute to Lucienne Boyer avec le Grand Orchestre du Tricot...

Boulimique de rencontres, on le retrouve sur scène dans des formations très éclectiques aux côtés de Louis Sclavis, Michel Portal, Leïla Martial ou Philippe Katerine... son violon affamé et bouillonnant y fait toujours merveille !

Merci au festival Jazz sous les pommiers, dont Théo Ceccaldi est résident, qui s’investit à nos côtés pour la réalisation de ce week-end. Clore notre saison avec ce grand partenaire et un musicien aussi incroyable, inventeur de mondes et de galaxies, est un gage de liberté et de créativité, valeurs que nous portons, à notre mesure, en étendard.